L'avis d'une "junior"La question des relations intergénérationnelles et de cette bataille "juniors/séniors" m'intéresse énormément. Elle a d'ailleurs été l'objet de mon mémoire de master l'an passé. A l'heure actuelle, alors qu'un grand nombre de jeunes diplômés dits "juniors" ont effectué tout ou partie de leur cursus en apprentissage, durant lequel ils ont effectivement occupé un poste avec toutes les responsabilités qui en découlent, est-il juste de les considérer comme "junior" ? L'âge est-il réellement un gage de développement de compétences ? Je pense que certains jeunes assimilent rapidement, et sont très vite opérationnels sur des postes où ils n'ont pas forcément, à la base, toutes les compétences requises (mais cela dépend de la personnalité et des capacités de chacun). Il ne s’agit pas d’un "faux débat franco-français". L'enquête que j'ai réalisée dans le cadre de mon master m'a permis de déterminer que c'est un sentiment partagé par les salariés dans l'entreprise. Cela se traduit comme une certaine "peur" de l'autre, un manque de confiance. Par contre, j'entends bien (et ce fut les conclusions de mon travail) que cela est probablement du à une mauvaise gestion des relations humaines dans les entreprises, qui développent le principe de concurrence interne et poussent donc les salariés à ne plus se sentir en sécurité dans leur emploi... De plus, dans un monde du travail qui ne cesse d'évoluer, les compétences peuvent devenir rapidement obsolètes. Je pense donc qu'un bon recrutement doit prendre en compte les savoir-faire mais aussi les savoir-être. Il s'agit aussi pour les recruteurs de réussir à déterminer l'adaptabilité et la réactivité des candidats.
Publié le 25/03/2010 par Diana
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