Génération senior (45-60 ans), génération X (30-45 ans) ou génération Y (15-30 ans) chacun porte la culture et les valeurs de sa tranche d’âge ; vous méritez tous qu’on s’attarde sur vous. Nier les spécificités d’une génération revient à se priver d’en exploiter le potentiel. L’objectif de ce blog c’est de décloisonner et permettre les interférences. Partagez ici vos bonnes pratiques et vos coups de gueule sur la cohabitation intergénérationnelle en entreprise.
jeudi 27 janvier 2011
Les jeunes sont de la «chair à chômage»
Il faut absolument relayer cette vidéo que vous soyez senior ou junior.
Le sociologue Louis Chauvel confie sa vision du marché du travail. Il insiste en particulier sur le sort réservé aux jeunes par les recruteurs. Selon lui, les jeunes sont de la «chair à chômage». Aujourd'hui, il n'y a plus de place pour les faibles. «Nous sommes dans un monde sans pitié», analyse l'universitaire. Par David Abiker.
http://www.lefigaro.fr/emploi/2011/01/21/01010-20110121ARTFIG00421-pour-louis-chauvel-les-jeunes-sont-de-la-chair-a-chomage.php
Il y a quelques jours le sociologue Louis Chauvel a publié dans Le Monde une tribune intitulée « Nos jeunes sont mal partis » qui a été très commentée sur Internet. Cette vidéo en est en quelque sorte le film, la bande son. Vous y découvrirez un sociologue de combat qui utilise pour parler du recrutement et de l'emploi des mots très durs : guerre économique, génération sacrifiée, entretien déloyal, pas de place pour les faibles.
Louis Chauvel dresse ici un portrait peu flatteur et pessimiste d'une France qui ne recrute pas, dessinant le profil en creux d'un pays qui a malgré lui organisé un système qui dissuade ses diplômés d'y chercher du travail. Car la génération de ces jeunes mal partis n'a justement qu'une alternative : accepter deux à trois ans de précarité et de galère ou s'expatrier. A l'étranger elle découvrira « des pays qui recrutent mieux en temps de crise que la France en temps de reprise ».
La conclusion de Louis Chauvel est impitoyable pour le pays et ses politiques. De gauche comme de droite, l'emploi en France est victime du rêve romantique d'une droite et d'une gauche de rente, qui s'illusionnent dans le songe d'un emploi qui se partage à l'infini et d'un travailler plus pour gagner plus qui montre ses limites. Louis Chauvel fait ici le portrait sociologique d'une génération sacrifiée et par la même occasion esquisse le portrait robot de la génération qui en porte la responsabilité.
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